Qu’est-ce que la myopie ?
La myopie est une anomalie de la réfraction (capacité de l’œil à rendre une image nette) se caractérisant par une vision floue de loin. L’intensité du flou visuel est proportionnelle à l’importance de la myopie. La vision de près est en revanche conservée.
Dans la majorité des cas la myopie est liée à une longueur de l’œil trop importante qui entraine une convergence des rayons lumineux en avant de la rétine et donc une vision floue.
Il s’agit d’un enjeu de santé publique car le nombre de patients myopes ne cesse de progresser de manière continue depuis plusieurs décennies et ce partout dans le monde.
Parmi les facteurs de risque de développer une myopie on retrouve :
- Les antécédents familiaux de myopie
- Le mode de vie sédentaire avec une exposition insuffisante à la lumière naturelle
- L’exposition aux écrans
- Certaines pathologies oculaires et générales (maladies du collagène, pathologies génétiques…)
La myopie forte (ou myopie dégénérative) se caractérise par une longueur oculaire importante (>26mm) et une correction en lunettes dépassant les 6 dioptries. Il s’agit d’une véritable pathologie exposant au risque de complications graves (décollement de rétine, néovaisseau rétinien, trou maculaire, glaucome…) pouvant mettre en jeu la vision et nécessitant un suivi ophtalmologique régulier.
Comment corrige-t-on la myopie ?
L’ensemble des traitements de la myopie ont pour but de faire converger les rayons lumineux sur la rétine.
Il existe différents moyens de corriger la myopie :
Les thérapeutiques médicales comprennent le port de lunettes et/ou de lentilles de contact.
Les
thérapeutiques chirurgicales, ou
chirurgie réfractive, comprennent la chirurgie au laser de la cornée ou la chirurgie du cristallin. Ces thérapeutiques sont réservées aux patients âgés de plus de 20 ans et une correction stable (lunettes et/ou lentilles de contact) depuis au moins 2 ans. Le choix de l’une ou l’autres des techniques chirurgicales se fera à l’appréciation de l’ophtalmologiste en fonction des attentes du patients, du degré de la myopie et des résultats du bilan préopératoire.
Comment éviter la progression de la myopie ?
Les mesures environnementales de prévention de la myopie chez l’enfant et l’adolescent passent par l’exposition à une lumière naturelle au moins deux heures par jour si possible dans le cadre d’activités de plein air. Une limitation de l’exposition aux écrans et des activités requérant une utilisation de la vision de près est également importante pour limiter la progression de la myopie.
Les mesures médicales à visée frénatrices comprennent les verres de lunettes freinateurs ou le port nocturne de lentilles de contact rigides (orthokératologie). Des thérapeutiques médicamenteuses existent également avec la prescription de collyres freinateurs (atropine diluée). Dans tous les cas, les mesures médicales frénatrices doivent être prolongées pendant toute la durée de la croissance de l’enfant sous peine de voir la myopie s’aggraver rapidement de nouveau à l’arrêt de ces dernières.
Annexes
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La myopie est une anomalie de la réfraction (capacité de l’œil à rendre une image nette) se caractérisant par une vision floue de loin. L’intensité du flou visuel est proportionnelle à l’importance de la myopie. La vision de près est en revanche conservée.
